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jeudi 24 février 2011

La monnaie d'échange: le troc. Perlages au Musée d'ethnographie. Prague.

Quand les trappeurs ont eu contact avec les indiens,  ils leurs ont proposé des perles de Venise en guise de monnaies d'échange, *le troc*. Les indiens, très vite séduits par ces gouttes de pluie solidifiées et colorées, avec un trou, se sont mis à broder leurs vêtements et leurs objets.
 Les perles s'échangeaient contre de la fourrures ! Les perles étaient accompagnées d'alcool, de chevaux, de fusils. Marché très lucratif pour les Européens ; 6 cornalines d'Alep pour une peau de castor.

Ce que j'en ai fait.
Cornaline d'Alep ! Cornaline du pauvre ? Ou substitution les mines de cornaline s'étant épuisées ?

Au centre perle de bois de Mauritanie avec incrustation d'argent.


Négocient en fourrure.
Image du catalogue HUDSON'S BAY


Il y a bien longtemps ! Sac perlé avec un motif sioux.
J'ai au moins cassé 1000 aiguilles, tellement fines, pour ne piquer le cuir qu'à mis peau.
La robe m'a été confectionnée par un ami *mordus* d'indiens. Il m'a appris à perler. Travail de patience.
Travail contemporain.
Les Indiens n'avaient jamais cette sorte de petits objets brillants. Ils se sont laisser séduire sans peine.


Les missionnaires donnent des perles à ceux qu'ils pensent pouvoir convertir.

Musée d'ethnographie de Prague.
L'échange avec les Indiens a commencé au début du 19ème siècle.
Rencontre avec les Crows qui rentrent en possession de leurs premières perles de verre.

1840, les aiguilles métalliques permettent des travaux plus fins qui remplacent le travail aux piquants de porc-épic qui s'abîment vite.
La manière de broder les perles : un certain nombre de perles enfilées avant de piquer l'aiguille à mis peau. ( Point nonchalant ). Les perles utilisées sont des perles *rocailles * de Venise.

Ces petites perles rocailles, se vendent partout. Dans les magasins de bricolages, les grandes surfaces.
Quand vous les verrez, vous aurez une petite pensée pour les Indiens, qui les ont utilisé jusqu'à l'oeuvre d'art.


                                                    Fac-simulé d'un catalogue de l'époque.
Différentes perles de couleurs, des pointes de porc-épics teints, les perles rocailles, des clarks et des millefiories, aussi appelée *mosaïques ou Goulimines*. Goulimine est un village au sud du Maroc, Où les Hippies, commerçant malins, allaient s'approvisionner auprès de rabatteurs africains, noirs. Ce catalogue a été réédité par un revendeur Allemand, pour satisfaire tous les passionnés d'histoire indienne.
Cliquez sur l'image svp pour découvrir leur site. 

Brodés avec des pointe aplaties, de porcs-épics.
Les motifs sont des symboles de diverses tributs indiennes.
Sacs, au musée d'ethnographie de Prague.
ht

mercredi 23 février 2011

Prague. Musée d'ethnographie.Exposition sur le Japon.

Habit d'homme.

Je vais vous raconter une histoire. 
A mon premier voyage au japon, j'assistais à un spectacle de Nô, dans les jardins aux biches de Nara. A l'occasion de la fête des grands parents. J'étais debout, derrière la corde. Tout à coup je réalise qu'un acteur est à côté de moi. J'avais une jupe culotte, deux pans repliés devant. Je me suis mise à lui montrer que nous avions la même *jupe *. Je dois dire que nous nous amusions fort bien, tout en gestes et en sourires. Cet acteur de Nô a très bien pris mon impertinence. On pardonne volontiers aux étrangers.



Pipes.
Kimonos

Kimono de soie peint à la main.
Clquez sur la photo. Allez au bas de la page. Déroulez encore un peu. Svp.
Peignes. Vaisselle. Instruments de musique.


Sandales.

Dans le Japon ancien,Les Waraji étaient les chaussures du peuple. Solidement arimées aux pieds , séchant vite, elle permettaient de marcher dans les rizières. Du fait de leur faible coût et de leur solidité, elles étaient également appréciées par les moines bouddhistes ainsi que par les samouaïs qui avaient à parcourir de longues distances à pied.  Le waraji offre une parfaite adhérence par temps de pluie sur la roche glissante. La paille se gonfle d'eau. Il existait aussi des modèles destinés aux chevaux.
Aujourd'hui, elles ne sont encore portées dans le nord du Japon.
Voir le commentaire de Marie Claude svp.

L'époque moderne a perdu les artisans qui les confectionnaient à l'ancienne, ces sandales avec lesquelles on pouvait parcourir 60 km. On a remplacé les sandales en paille par des sandales en toile qui abîment les pieds sur les chemins de montagnes. 




En route pour le musée d'ethnographie. En cette fin d'après midi du 19 décembre 2010, 
j'ai encore le temps d'aller visiter ce musée 

Prague le quartier juif. Deux autres synagogues.



La synagogue Maisel
Elle abrite une exposition d'argenterie des synagogues de Bohème et de Moravie.

La synagogue Maisel est une synagogue néo-gothique, datant de 1590-1592 et reconstruite en 1893-1905. Située dans l'ancien ghetto juif de la ville, Josefov, elle abrite une exposition consacrée à l'histoire des Juifs en Bohême et en Moravie (débuts du peuplement, débuts de l'émancipation).

 Reconstruite dans un style néo-gothique par le professeur A. Grott en 1893-1905. Tout ce qui restait intact du tracé Renaissance original était le plan du hall central tripartite avec l’étage supérieur des femmes.



La synagogue Pinka.
 La deuxième plus ancienne synagogue du ghetto, est l'école Pinka, qui fut construite en 1535, à l'emplacement d'un lieu de culte antérieur. La synagogue connu plusieurs turpitudes jusqu'à ce qu'il fut décidé d'en faire un mémorial, dans les années qui ont suivit 1954.
Après les dévastations de l'occupation soviétique, la rénovation fut achevée en 1992.
Lors de fouilles archéologiques en 1968, on découvrit au sous-sol, des espaces voûtés abritant les restes  de plusieurs anciens puits et bains rituels datant vraisemblablement de la fin du 15ème siècle.

Synagogue  Pinkas. Recueillement et silence devant tant de désastre.




  • Histoire du quartier Juif
L'histoire de Josefov commence au Moyen-âge alors que deux communautés juives vivent ensembles: les Juifs d'Occident installés autour de la synagogue Vieille Nouvelle ; et les Juifs de l'Empire byzantin installés sur l'emplacement de l'actuelle synagogue espagnole. Les Juifs furent soumis à des lois discriminantes. Ainsi, au XVIème siècle ils devaient porter l’étoile jaune de David. Pour survivre, une grande partie des juifs fut obligée de se convertir au christianisme ou de vivre dans le ghetto.
En 1784, cette période de répression s'achève lorsque Joseph II accorde aux Juifs l'égalité des droits sociaux et politiques. Le quartier porte son nom en souvenir. En 1850, Josefov est intégré à la ville de Prague.

Le circuit des synagogues du quartier juif, est d'accès facile à pied.

mardi 22 février 2011

Prague. La synagogue espagnole. Quartier juif.

Synagogue grandiose.

Prague.
Exposition d'objets de culte.
Synagogue Espagnole

Plastrons de Torah en argent.

Mains pour suivre le texte dans la Torah, sans la toucher.

Couronnes de Torah en argent avec incrustations d'imitations de pierres précieuses.
Différents objets en argent..



Un petit air d'Andalousie
La synagogue espagnole tient une place atypique dans le paysage urbain du quartier juif de Prague. Elle doit son nom à la communauté juive espagnole installée à Prague au moment de l'Inquisition. Mais pas seulement. Son architecture actuelle, datant de la fin du XIXe siècle, participe également à cette appellation.

En effet, la synagogue rappelle les édifices religieux arabes d'Andalousie. Son style néo-mauresque, avec sa belle coupole dorée, est caractéristique du sud de l'Espagne. A l'intérieur du bâtiment, les décorations et les moulures sont également d'inspiration arabe (stucs dorés, motifs orientaux gravés dans les murs et sur les piliers).

L'intérieur est absolument magnifique.
 Hélas très sombre pour les visiteurs.





A côté... c'est une église ! No comment !


lundi 21 février 2011

Prague.Le quartier juif. La maison des cérémonies et le vieux cimetière.

Vision surréaliste 

Le vieux cimetière juif fut créé au début du XV ème siècle.Le terrain, rapidement vint à manquer.
les coutumes religieuses interdisant de supprimer les anciennes tombes, on du amener au cimetière de nouvelles couche de terre. Les anciennes tombes étaient toujours remontées en surface. 
C'est ainsi qu'apparaissent côte à côte, des stèles de siècles différents.
 Le cimetière compte aujourd'hui près de 12000 tombes, de 1439 à 1787, date à laquelle l'utilisation des cimetières à l'intérieur de la ville fut interdite.
La valeur historique du cimetière réside principalement dans les inscriptions présentées sur les tombes. Elles constituent une source majeure pour l'histoire des juifs de Prague, et pour l'importance historique et culturelle de certaines personnalités enterrées ici.


La neige empêche de voir les noms et les symboles sur des tombes de personnalités.
Les personnalités les plus célèbres enterrées dans ce cimetière sont Juda Loew ben Bezalel plus connu sous le nom de Rabbi Löw (décédé en 1609), Mordechaj Maisel (décédé en 1601), David Gans (décédé en 1613) et David Oppenheim (décédé en 1736)

Succédant au cimetière appelé « jardin juif » qui a été découvert au cours de fouilles archéologiques sous la rue Vladislavova dans la veille ville. 


En tant qu’élément du Musée Juif, l'ancienne salle de cérémonie de la Confrérie des pompes funèbres de Prague (fondée en 1564), devint plus tard une exposition consacrée aux traditions et coutumes juives, Le cours de la vie.




La nouvelle salle des cérémonies, à l'entrée du vieux cimetière
 fut construite dans un style néo-roman en 1906-08.
Ce bâtiment est actuellement un musée où sont exposés quelques objets et des manuscrits.














La salle des cérémonies. Vue depuis la rue. 
En arrière plan, le musée des Arts décoratifs.