Perles vénitiennes ancienne monnaie d'échange avec l'Afrique de l'ouest et avec les Indiens USA.

Collier massaïe

Collier monté par les Africains avec des perles de Venise.

Pardon pour le flou * non artistique *.

Ancien collier de chaman. 

Perles d'origine européenne : Hollande, Allemagne, France ?

Page de couverture du livre de Daniel Lainé:

ROIS D'AFRIQUE:

édition * Arthaud*

qui vous montre un roi arborant fièrement une collection de chevrons.

Culte des jumeaux. Statuettes *Ibeji*, avec des perles anciennes de Venise.

Collection privée

Extrait d'un poster du *Africa Museum*à Berg en Dal en Hollande.

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LES CHEVRONS:

Ce chevron-là a une histoire, comme probablement tous les chevrons, si ils pouvaient parler.

La propriétaire actuelle de ce trésor a habité en Afrique plusieurs années. Elle allait au marché presque tous les samedis et là, jetait son dévolu sur cette perle que l'Africaine refusait de lui vendre, disant* ce n'est pas une perle pour les blancs*. Ma copine a marchandé pendant deux ans. Elle a quand même pu l'acheter au prix fort : 200 francs suisses, il y a déjà bien des années.

L'Africaine savait-elle que cette perle avait été fabriquée à Venise ?

Cette Dame venait peut-être d'une famille de rois africains, allant faire des razzias à l'intérieur du pays.

Une autre histoire que l'on m'a raconté : une bâloise, achetant des *trade beads*, est tombée sur une vendeuse qui voulait bien vendre les chevrons recherchés,  pas en exposition sur son stand. L'acheteuse devait se rendre à la tombée de la nuit chez l'Africaine, et ne dire à personne de chez qui venaient ces perles. Elle pouvait payer les études de ses enfants avec la vente de perles de chevrons. Un juste retour des choses.

Y aurait-il de la culpabilité dans l'air!?

 Je tremblait, peur de lâcher cette perle quand ma copine me l'a prêtée pour une exposition sur la monnaie d'échange.

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Voici la fameuse *Rosetta* vénitienne, plus connue sous le nom de *chevron*.

Cette perle ne pouvait être *achetée* que par les gens qui en avaient les moyen, car à l'époque déjà, elle avait de la valeur.

Comme cette perle échangeaient les esclaves, le bois d'ébène, les habitants du bord de mer, allaient faire des razzias à l'intérieur des terres. Ils ramenaient ces habitants, enchaînés et étaient *vendu* au blancs, venus *échanger* leurs marchandises* qui comportaient des fusils, de la poudre à canon, des tissus d'Angleterre et surtout de la *verroterie*. Le bois d'ébène était *parqué* dans l'Ile de Gorée, et acheminé par bateaux entiers sur les Etats Unis et l'Amérique du Sud. Beaucoup mourraient de désespoir, de maladies. Ils étaient ensuite *achetés* par les propriétaires de plantations de coton, de café, de canne à sucre, de tabac. ils étaient aussi corvéables dans les mines de toutes sortes. Les *explorateurs commerçants* *ramenaient* justement en Europe, de la canne à sucre, du coton, du tabac du café, des fèves de cacao.

Puis ils recommençaient leur manège, repartaient en Afrique les cales des bateaux plein de marchandises à *échanger*.

Ceci s'appelait * le marché triangulaire*.

D'autres perles, bien sûr, ont été échangées en Afrique contre d'autres marchandises.

  

Vénitiennes échangées avec les Indiens d'Amérique du Nord. Elles s'appelaient * Clark*

On les trouve aussi en Afrique.

la couleur ivoire est plus rare.

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Perles *kings*. Verre de Venise. Sur les cartes d'échantillons vénitiennes, ces perles s'échangeaient contre de l'or.

White heard :Perles de verre qui s'appellent aussi cornaline d'Allep. Ont-elles remplacées la cornaline des mines épuisées ou ont-elles été la cornaline du pauvre ?