Un des couples Madrilène venus tout exprès pour les *tangofolies *
Ces quelques jours me vois en oiseau de nuit dans le cadre des *Tangofolies *. je me suis mise à apprendre le tango argentin à un âge qui n'est plus celle de la toute jeunesse, en plus, sans partenaire. Un rêve d 'il y a belle lurette. Heureusement, l'école fourni des partenaires par le biais d'élèves plus avancés, qui n'ont pas besoin d'ouvrir leur porte monnaie, car il manque toujours cruellement des hommes. On dirait que les femmes sont plus curieuses. Ces élèves peuvent apprendre encore beaucoup de pas, le tango étant un apprentissage de longe haleine.
Dans les fêtes, les danseurs chevronnés n'invitent pas les novices. Ils observent ! Mais comment leurs montrer que vous avez fait quelques progrès en restant le postérieur vissé sur sa chaise. Un cercle vicieux. heureusement qu'il y a, parfois, de bonnes âmes qui vous font danser.
Dans cette fête, des Espagnols, venus tout exprès de Madrid, rencontrés à l'ouverture, un avantage de parler espagnol, me permettent de me prouver, au moins à moi-même, les progrès.
Soirées réussies. En parlant à certaines dames, celles-ci me disent qu'elles ont souffert une année, assise sur leur chaise à attendre. Les mecs ont le beau rôle, mais le tango argentin permet aussi d'aller au devant des hommes, ce qui est contre une certaine éducation, mais il faut savoir ce que l'on veut, et se remuer les fesses.
Je vous souhaite de continuer à vous amuser et à passer de bonnes soirées comme celles-ci. Vous n'avez pas tort: il faut savoir prendre l'initiative quand on veut quelque chose. Sinon, on risque d'attendre longtemps.
RépondreSupprimerChère Béatrice, ne soyez pas si sévère !... Il est vrai qu'il est difficile de se faire inviter si personne ne vous connaît, mais à mon avis, un festival n'est pas le lieu idéal pour se lancer dans le tango (dansé). C'est clair, les festivals sont fréquentés par des danseurs le plus souvent expérimentés qui n'ont qu'une envie : capitaliser le prix de l'entrée en dansant le plus possible avec des danseuses désireuses, elles aussi, de capitaliser.
RépondreSupprimerMa suggestion : suivre des cours, créer un réseau de relations au sein de la "communauté tanguera" et profiter à maximum la prochaine fois. Il y a pas mal d'activités à Lausanne durant toute l'année et à force de danser, vous verrez que vous serez de plus en plus invitée (au point que vous serez toute contente de pouvoir vous assoir deux minutes de temps en temps). Courage donc, n'abandonnez pas ! Je suis d'accord avec vous, nos amis Madrilènes sont vraiment phénoménaux !
Avec mes amitiés
Mario K Bucciarelli
Directeur artistique et de programmation
des Tangofolies de Lausanne 2009 - Respiración tango !
Cher Mario.
RépondreSupprimerMerci pour votre petit mot. J'aime bien recevoir des commentaires. Cela prouve que les gens vont sur mon blog qui n'est ouvert que depuis janvier 09. Quand au tango, je ne peux pas me plaindre. Mais je ne suis pas d'accord avec vous, il ne faut pas rester confiné dans une école. C'est en sortant de ce cadre que j'ai fait beaucoup de progrès... car je prends des cours dans une école ! Il serait vraiment idiot et aléatoire de penser que je puisse apprendre seulement dans les soirées. C'est un cercle vicieux. A Mozaïque un danseur m'a dit, quand je lui disais que j'étais *novice* me répondit* * ah alors ce serait trop fatiguant si je devais tout vous apprendre*. Une bonne réponse sympa et diplomate que je n'oublierais jamais ! J'ai vraiment fait des progrès en sortant du cadre de l'école, et, je le redis, en osant aller vers les gens de la gente masculine. ils ne répondent pas tous non ! C'est en se *montrant que l'on se fais connaître. Amicalement. Béatrice de K. Danse.