Pavillon de conférences
Tadao Ando, 1993
Le pavillon de conférences de Tadao Ando a vu le jour en 1993. Première
création de l’architecte en dehors du Japon, ce bâtiment calme et plein
de retenue regroupe plusieurs salles de conférence. Le corps du bâtiment
à la structure très ordonnée cache une partie de ses extensions en
sous-sol. Le chemin menant au pavillon, évoquant les sentiers de
méditation des jardins des cloîtres japonais, est remarquable. Les
cerisiers jouant un rôle très important dans la tradition japonaise,
Ando essaie d’en conserver le plus possible, ne faisant abattre que
trois cerisiers pour faire place au bâtiment.
Texte emprunté au site de Vitra, pour plus de compréhension,
ainsi que la photo ci-dessous pour la vue d'ensemble.
La visite guidée sur le campus ne nous permet pas de vadrouiller pour faire des photos selon mon désir. Nous n'en avons pas le temps... Suivez le guide
Mis à disposition ! Bienvenue par cette chaleur !
Bois et béton.
Ouverture sur l'extérieur.
Bois ajouré.
Chaises Vitra, bien évidemment !
Coucou Béatrice !
RépondreSupprimerLes japonais sont souvent (mais pas toujours ;-)) des gens de grande sagesse.
Je n'en veux pour preuve que les parapluies mis à disposition pour servir d'ombrelles contre la canicule.
J'ai moi aussi un parapluie blanc (pliant, ce qui est bien pratique pour le transport) qui me sert d'ombrelle.
Mais son tissu (polyester) est sans doute trop fin, par rapport à celui des ombrelles de la Belle Époque.
S'il fait effectivement écran contre les rayons lumineux, par contre il laisse passer la chaleur et il a même tendance à l’emmagasiner !
En fait, il faudrait que je me trouve une grande capeline blanche.
Vu la taille de mon tour de tête, ce n'est pas gagné : les "taille unique" sont toujours trop petites pour moi :-(
Le béton brut, ce n'est pas trop ma tasse de thé ;-)
Mais j'avoue que Tadao Ando l'utilise avec pertinence pour construire des habitations moderne dans la continuité des intérieurs traditionnels japonais, la Row House à Sumiyoshi par exemple.
Ne me laisses pas entendre que tu as * la grosse tête * !
SupprimerTrêve de plaisanterie... L'architecte Japonais, n'a rien à voir avec les parapluies blancs. Nous devons à la direction cette gentille attention, à la direction de Vitra. J'adore les capelines. *Avant * je portais plus de chapeaux qu'actuellement.
Le béton est, bien sûr, souvent récrié. mais je n'ai pas senti de froideur dans cette construction.
Quel décor et je ne déteste pas le béton brut !
RépondreSupprimerMe revoilà en cette rentrée, nous t'attendons sur "Entre-filles".
A bientôt Béatrice, je t'embrasse.
Il y a parfois des choses remarquables exécutés avec du béton.
SupprimerL’explication / les ombrelles ne venant qu'après j'ai trouvé très sympa la photo avec les deux parapluies blancs. Les japonais ou plutôt les japonaises tiennent à leur teint de porcelaine
RépondreSupprimerSobre dans les matériaux ce bâtiment et dans les lignes. Le béton peut être magnifique, j'ai visité une entreprise en Alsace où le béton brut était somptueux, par contre à Eveux le couvent de la Tourette avait la peau qui pelait avant d'être rénové : il y avait eu parait-il détournement durant l'édification et le béton en avait pâti
Au japon, à Kyoto, j'ai vu des japonaises sous leurs ombelles. En plus de leurs garder un teint clair, cela leurs donne un charme fou.
SupprimerBien sûr, il y a plusieurs qualités de béton. J'ose espérer que celui employé dans le campus Vitra sera *immuable*, les architectes, je présume veillent au grain !
Où ça en Alsace ?
Ton parapluie blanc doit faire sourire la pluie ! J'aime !
SupprimerCoucou Béatrice.
RépondreSupprimerPavillons des conférences dis tu !
Voici un endroit où les conférenciers ne doivent avoir qu'une hâte quitter ce lieu lugubre au possible...
C'est du moins mon ressenti, même l’extérieur avec ce grand mur lisse est angoissant.
La décoratrice va avoir du travail pour faire valoir un pareil lieu...
Très bonne semaine.
A + ☺ ☼
Chère Daniel.
SupprimerTu me fais rire. peut-être les participants ne pensent qu'à leur travail et n'ont pas le temps de penser à fuir !
Je n'ai pas senti de * lugubrité * entre ces murs. Il y a un beau ciel sur leurs têtes, assez d'espace pour ne pas se sentir oppressé. .. Pas de distraction !
Peut-être que si l'architecte n'avait pas la notoriété, ce bâtiment serait passé inaperçu, malgré son explication de monastère japonais. Nous somme en Europe et le Japon n'est pas si connu que ça parmi le grand publique. Je te l'accorde, pas trop enthousiaste pour ces murs lisses. Un contraste peut-être accepté et voulu, par les patrons de Vitra, pour faire une balance aux bâtiments exubérants qui l'entoure.
Par contre l'intérieur est plus intéressant. Plusieurs niveaux... mais je ne suis pas sûr que ceci tiendra les siècles... A mon humble avis... vite démodé, si l'architecture est une mode pour certain.