Chère Béa
Les tables de marché qui se trouvent dans le chemin de
croix de la cathédrale de Bâle ont été faites par
Bettina Eichin (née en 1942, habite Bâle).
Bettina Eichin a reçu la commande de créer une fontaine
pour la place du marché par Sandoz SA à l'occasion
des cent ans d'existence de cette société. Le projet initial
était une fontaine en pierre du Jura flanquée de chaque
côté d'une table de marché en bronze. Une liberté artistique
totale avait été garantie par la maison Sandoz.
Or, le 1er novembre 1986 a eu lieu l'incendie de Schweizerhalle
(usine chimique qui appartient à Sandoz), catastrophe écologique
sans précédent qui a pollué le Rhin.
Comme Bettina Eichin voulait faire référence à cette catastrophe
dans sa sculpture, Sandoz a refusé l'oeuvre. Cette société ne
voulait aucune trace de cet accident (dont elle est responsable)
dans un lieu public.
Une action spontannée, entre autres avec l'aide de l'association
"Oekostadt Basel", a permis d'acheter les deux tables et de
les placer dans le chemin de croix de la cathédrale. Cette
association est de type privée et a pour but de préserver les
ressources naturelles, de promouvoir un trafic qui respecte
les humains et l'environnement, etc.
Pour plus de renseignements sur cette artiste, consulter le
livre:
Bettina Eichin / Hrsg.: Urs Breitenstein ; Texte: Gerhard Hiesel ;
Gestaltung: Peter Gartmann ; Fotos: Peter Gartmann ... [et al.].
- Basel : Schwabe, 2007
Les tables de marché qui se trouvent dans le chemin de
croix de la cathédrale de Bâle ont été faites par
Bettina Eichin (née en 1942, habite Bâle).
Bettina Eichin a reçu la commande de créer une fontaine
pour la place du marché par Sandoz SA à l'occasion
des cent ans d'existence de cette société. Le projet initial
était une fontaine en pierre du Jura flanquée de chaque
côté d'une table de marché en bronze. Une liberté artistique
totale avait été garantie par la maison Sandoz.
Or, le 1er novembre 1986 a eu lieu l'incendie de Schweizerhalle
(usine chimique qui appartient à Sandoz), catastrophe écologique
sans précédent qui a pollué le Rhin.
Comme Bettina Eichin voulait faire référence à cette catastrophe
dans sa sculpture, Sandoz a refusé l'oeuvre. Cette société ne
voulait aucune trace de cet accident (dont elle est responsable)
dans un lieu public.
Une action spontannée, entre autres avec l'aide de l'association
"Oekostadt Basel", a permis d'acheter les deux tables et de
les placer dans le chemin de croix de la cathédrale. Cette
association est de type privée et a pour but de préserver les
ressources naturelles, de promouvoir un trafic qui respecte
les humains et l'environnement, etc.
Pour plus de renseignements sur cette artiste, consulter le
livre:
Bettina Eichin / Hrsg.: Urs Breitenstein ; Texte: Gerhard Hiesel ;
Gestaltung: Peter Gartmann ; Fotos: Peter Gartmann ... [et al.].
- Basel : Schwabe, 2007
Revu et corrigé par Claire Lise. Bâle.
Ne peut-on pas considérer aussi que dans le cloître, endroit propice à la méditation, l'installation de cette sculpture poussera les gens à s'interroger et à réfléchir à leur futur et à ce qu'ils en feront?
RépondreSupprimerAnne
travail impressionnant !mais scandaleux que ces politiques se "dégonflent" ainsi, reniant en quelque sorte l'engagement fait à l'artiste!
RépondreSupprimerl'acte artistique doit être parole et témoignage, ce qui était le cas ici !
vraiment édifiant!!
Dénoncer les dangers pouvant découler du stockage des déchets est courageux mais cela ne plaît forcément pas à tout le monde. C'est-entre autres- d'actualité en ce moment où des inquiétudes pointent en Allemagne où de nombreux fûts radioactifs sont entreposés dans d'anciennes carrières où des glissements de terrain menacent ...
RépondreSupprimerOn peu rêver Anne. Je n'en connaît pas beaucoup qui agissent. un jour j'ai *grondé* un client qui mettait tout les petits cartons des lunettes à la poubelle. *On a pas le temps* me répondit-il*. J'ai écrit é la ommune pour leurs dire qu'il fallait distribuer des *tous ménages aussi aux commerçants*, Eux il m'ont intégré dans un concours sur le recyclage sans me le dire et... j'ai gagné un tour en ... avion. Histoire d'aller polluer l'atmosphère. Je crois avoir déjà raconté cette histoire quelque part.
RépondreSupprimerAnne. Il n'y a pas beaucoup de gens qui passent par là non plus !
RépondreSupprimerCroukougmouche... Je veux toujours écrire *choucroute*, Ce ne sont pas les politiques mais la maison Sando ! Qui se cache derrière des chimères.
L'artiste a créé à Bâle une autre sculpture : une helvétia, assise sur le mur à l'entrée du pont, du côté du *petit Bâle. Guidée par ma copine, j'étais prête à la photographier quand le sécuritas nous a foutu dehors. Il y avait là à côté de nous, tous les instruments de la télévision Suisse Romande, dans les *cabanes. Juste une photo, (on ne voyait pas les cabanes), puisque Helvétia est assise sur le mur qui domine le fleuve. NON nous a-t-il répondu. Avions-nous l'air de terroristes ou de voleurs ou de casseurs ? Ah la relation de pouvoir des petits chefs !
je ne sais toujours pas le nom de l'artiste.
bravo, pour ton indignation!!
RépondreSupprimerde temps en temps il faut se fâcher..
mais ..je crois que nous ne pouvons pas changer les choses...
Pour ça il faudrait que tout le monde se mobilise. Il y a des années. à Barcelone, La commune avait augmenté le prix du billet de tram. Les gens ont arrêté de le prendre, et l'Etat a remis le prix d'avant.
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