Un jour une amie m'écrit de Londres : * si cette exposition passe par ton chemin, TU DOIS aller la voir*. Je suis directement allée à Londres, au V and A museum. Quelle ne fut pas ma surprise de voir le gilet que j'avais tricoté des années auparavant, dans le bus m'amenant travailler, trôner dans cette exposition ! J'avais tricoté un modèle de * KAFFE FASSETT * sans le connaître et m'en rendre compte. Modèle tiré du catalogue en dessous. Il avait fallu * courir chez l'unique magasin à Londres qui vendait cette laine.
Ceci est un catalogue qui me ramène très loin en arrière. du temps de ma tricotomanie, qui a débuté à Londres en 1968. Comment oublier cette date ? Paris et les turbulences. le mariage de mon amie, témoin. Décédée depuis. Souvenirs, souvenirs.
Ah! La mode hippie! L'été, les fleurs partout, les grandes jupes longues, les capelines, les semelles compensées en liège sur lesquelles on pouvait dessiner des coeurs! L'hiver, les jeans effrangés, les cuissardes au-dessous des shorts, les écharpes démesurées! Nostalgie...
RépondreSupprimerAnne
j'ai 2 livres de k.fassett et suis en admiration depuis longtemps...c'est de notre temps,disent les vieux...mais tes tricots me plaisent aussi ,
RépondreSupprimerje commence à avoir envie de me remettre à l'ouvrage..mais entre le pinceau et l'aiguille..difficile de choisir
Pourquoi choisir ! Un peu des deux ! Le tricot tu peux l'emporter, pas très bien la peinture qui demande une autre installation.
RépondreSupprimerBises. Béatrice.
Personne n'a la nostalgie des gilets frangés...mon père m'avait aidé à faire des dizaines de franges. On utilisait un crochet puis on rajoutait les franges une à une.
RépondreSupprimerComme les gilets de berger..j'avais 9 ans en 1968, donc c'était plus tard !
Béatrice, tu es comme les chats, tu as eu plusieurs vies. Étant donné ta vitalité, il t'en reste encore un bon nombre, j'en suis certaine.
RépondreSupprimerLinda