Quand je suis là à la tonte, j'obtiens la laine. Je la fait laver et carder, dans une entreprise en Suisse allemande. Il ne reste plus qu'à à la filer. comme j'en ai beaucoup, je vais en vendre dans les vide greniers. A filer ou a matelasser de superbes veste ou manteau. A vos aiguilles.
Les bergers me disent que très peu de gens prennent la peine de la travailler. Eux, il la brûle ! Encore une fois un sacré gâchis ! Peut-être qu'avec la *crise*, les gens reviendront à plus de raison.. Et encore, ce n'est pas si sûr !
Chaque année, je dois les apprivoiser. Car ce sont à chaque fois des nouveaux.
Le mouton noir a toute ma sympathie.
RépondreSupprimerMais je n'ai pas très bien compris: pourquoi les moutons changent-ils? Que deviennent les anciens? Filez-vous vous-même la laine préparée?
Bonne journée!
Anne
Oui je file la laine, mais cela fait bien des année que je ne l'ai fait. L'idée m'est revenu en tête quand les bergers m'ont dit qu'il brûlaient la tonte, que personne ne s'y intéressait ! Alors j'ai fais des réserves pour... je ne sais pas quand !
RépondreSupprimerSavez-vous ce qu'est un mouton noir dans le langage populaire ? le dit-on aussi chez vous ? Il y a des différences d'expressions d'un coin de la France à un autre, comme * au diable vert et *au diable vaut( ? ) vert, pour dire que c'est loin.
Oui, bien sûr, je sais qu'un "mouton noir" représente une personne qui n'agit pas selon les normes. Il y a aussi le "mouton à cinq pattes" (lorsqu'on cherche quelque chose d'introuvable ou d'extraordinaire).
RépondreSupprimerJe vous félicite de savoir filer la laine! Il est important que le savoir traditionnel ne se perde pas. Est-ce difficile? Avez-vous un rouet? Comment s'y prend-on?
Anne