Tout ça au pied du même immeuble !
Même des coussins !
Gâchis, gâchis, gâchis... les meubles ne sont pas fait pour durer... Les arbres non plus !
Cette dame ramassait tout les tissus. Il y avait des rideaux entiers. Elle avait bien raison.
Un lit pliant... pourquoi tout jeter... quand cela pourrait rendre service à d'autres, en passant par Emaüs , Gloriland, le centre social protestant... ou d'autres brocantes du coeur...
Il y aurait de quoi alimenter tout un magasin de seconde main
Nous on appelle cela du charafi, les vieux tissus ,des pétas...
RépondreSupprimerSociété de consommation qui n'a aucun état d'âme sur les objets qui nous ont été si utiles et précieux en leur temps. Pourtant on a mis du temps à les choisir, à mesurer l'emplacement, à discuter avec le vendeur de sa qualité, de sa solidité! ils ont été montés, vissés, installés, dépoussiérés! On les a peut être même pris en photo pour les présenter à la famille!!!
Et puis un jour, la rue, la poubelle collective, l'abandon... On n'essaie pas de les "faire adopter" .
Il serait tellement plus judicieux de leur donner une seconde vie en les recyclant intelligemment, l'imaginaire n'est jamais en rade dans ces cas-là: un petit coup de papier verre, une jolie peinture, on peut coller des papiers rigolos, détourner les objets de leur vraie nature, un siège peut devenir un décor de jardin,une tasse peut accueillir une succulente, un bout de tissu peut participer à l'élaboration d'un boutis, enfin creusons nous la tête et lorsque vraiment ça ne sert plus à rien car trop fatigués, trop usés, leur faire de belles funérailles!
Vous avez raison toutes les deux. Ces images nous interrogent sur notre rapport à l'objet et témoignent d'un reflet de société plutôt décourageant. Heureusement, certains objets traversent les années et portent avec eux toute une histoire, celle des êtres que nous avons aimés ou admirés.
RépondreSupprimerAnne
Ce sont les antiquaires qui ramassent les meubles de famille que les jeunes ne veulent plus. Un jour, une copine m'a raconté, qu'elle est arrivé juste trop tard pour sauver les meubles qui brûlaient au milieux du champs dans sa famille paysanne. Là, c'était un vendeur de meubles *formica* qui avait convaincu la famille de changer ces meubles démodés. Il y a longtemps. Les gens sont quand même moins naïf aujourd'hui, j'ose espérer ! Béatrice
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