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vendredi 26 novembre 2010

Limoges, la gare. Elle fut, la plus belle de France !

 Le campanile de 67 mètres de hauteur est un véritable phare pour Limoges.
*Anne ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir...
.... Je ne vois que la route qui poudroie....*


Mode et goût du *décorum du 19ème siècle. Chaque statue est un symbole.

Cliquez sur la photo.


Ambiance de gare 19ème

Verrière.     Attention ! Ne pas jouer à la noce à Tomas.

Verrières créées par Francis Chigot (1879-1960 ).

La coupole culmine à 31 mètres et est haute de 17 mètres à l'intérieur.

Départ pour une aventure fantastique, le chemin de fer.

La gare de Limoges-Bénédictins (los Benedetins en occitan limousin), est la principale gare ferroviaire de Limoges, en Haute Vienne. Réalisée entre 1924 et 1929 par Roger Gonthier, elle porte ce nom en raison de sa construction sur le site d’un ancien monastère Bénédictin fermé à la Révolution

Cliquez sur la photo pour plus d'historique sur la gare de Limoges.
Un petit air de Sainte Sophie ?!
 (Ste Sophie, ancienne église de Bizance, transformée en mosquée à la conquête ottomane, devenue Istamboul. Actuellement, désacralisée, devenue curiosité-musée magnifique à visiter ).

Cliquez sur la photo pour l'histoire de Sainte Sophie.
Située sur une des Routes de Saint-Jacques de Compostelle, Limoges est riche de son passé gallo-romain et médiéval. Capitale du Limousin, elle est un important pôle artistique, industriel, universitaire et religieux.


Idéal pour des ateliers d'artistes ! Qu'en est-il ?

Alignement. Toutes pareilles. Espérons que les gens qui y habitent ne soient pas tous pareils.
Sur la route de la gare.
Beaux balcons de fer forgé.



mercredi 24 novembre 2010

Limoges. Jardin de porcelaine. Galerie des Hospices.


Une façon originale de *stocker* les emballages, avant le renvoie des pièces prêtées.



Les céramistes ont eu bien à faire cette année-là !
Fleurs de porcelaine.


dimanche 21 novembre 2010

L'Art du feu au musée des hospices. Limoges.


L’Aventure de la céramique européenne à Limoges.


Exposition organisée par la Ville de Limoges en collaboration avec le musée national de porcelaine Adrien Dubouché, Limoges et la Rmn.
Cette exposition répond à la volonté de la Ville de Limoges - dont le nom même est devenu synonyme de porcelaine dans de nombreux pays - d’organiser une exposition qui mette en valeur la production des neuf centres céramiques européens regroupés à son initiative dans l’ambitieux projet UNIC (Urban Network for Innovation in Ceramics) : Limoges (France), Delft (Pays-Bas), Stoke-on-Trent (Angleterre), Selb (Allemagne), Castellon (Espagne), Séville (Espagne), Aveiro (Portugal), Pécs (Hongrie), Faenza (Italie).
Comme il était interdit de photographier, j'ai chercher pour vous, sur le net, quelques documents en relation avec le sujet proposé. Mais, j'ai trouvé quelques informations qui pourraient intéresser les blogeuses.
Limoges.  France Le XVIIIe siècle : Les débuts


Depuis le XVIIIe siècle, date des premières productions, la notoriété de la porcelaine de Limoges s’est développée au point que le nom de la ville évoque instantanément l’art de la porcelaine.
Avant cette date, l’histoire de la céramique européenne peut être considérée comme la longue recherche entreprise par l’Europe pour percer le secret de fabrication de la porcelaine, découverte en Chine à l’époque Tang. La fascination qu’elle exerça s’explique en grande partie par le mystère qui parut longtemps miraculeux d’une argile permettant d’obtenir, grâce à l’alchimie du feu, une matière blanche, translucide, brillante et sonore.Même si les européens maîtrisaient alors certains arts du feu tels que le verre ou la faïence, il leur manquait un matériau indispensable, le kaolin, qui donne à la porcelaine blancheur, dureté et translucidité.Dès son introduction en Europe, la porcelaine a connu un vif succès, elle était à l’époque appréciée par la noblesse.
Les kaolins du limousin sont réputés pour leur blancheur. Broyés dans des moulins situés sur la Vienne, ils alimentent, outre l'industrie locale, les manufactures de porcelaine d'Alcora, Amsterdam, Copenhague, Dresde, Frankenthal, Höchst, Londres, Mayence, Nyon, Zurich et Saint-Pétersbourg.
En 1827, la ville compte seize manufactures. A partir du milieu du siècle, à la suite de l'impulsion donnée par l'américain Haviland, on en compte plus de trente.


Porcelaine de  Pécs, Hongrie.
la porcelaine hongroise de Zsolnay va remplacer la vaisselle chinoise chez Ikea.

Stroke-on-Trent, Angleterre.
Bone China.
De l'anglais bone= os et China = terme utilisé au Royaume Uni pour la porcelaine, qui fut mis au point par les Chinois au 7ème siècle. 
C'est Joseph Spode né en 1733 à Stoke on Trent dans le Staffordshire qui mit au point en 1800 le *Fine bone China* en rajoutant aux composants de la porcelaine de la cendre d'os d'animaux brûlés,  à une température de près de 1000 degrés Celssius. Ce qui donna une porcelaine dure et résistante, avec une couleur d'ivoire et une translucidité inégalée. 
Depuis cette époque, tous les grands manufacturiers anglais comme Spode, Wedgwood, Royal Doulton, Minton produisent de la porcelaine dite *Bone China.

La porcelaine :
Le terme *Porcelaine*, vient du coquillage *Porcella*, évoqué par Marco Polo du fait de la même blancheur translucide. En effet, lorsque les Italiens ramenèrent la porcelaine de Chine au XVème siècle, ils crurent qu'elle était faite de ce type de coquillage broyé, et le nommèrent donc * Porcellana*. Les techniques de la fabrication de la porcelaine atteignent leur perfection en Chine au XIIème siècle. Les Britanniques pour porcelaine disent d'ailleurs China. La pâte à porcelaine se compose de trois roches de Kaolin (50 %), élément de base apportant blancheur et plasticité. Le quartz (25%), élément dégraissant permettant la tenue au four. Le feldspath (25%), élément fondant nécessaire à la vitrification. La pâte obtenue est coupée en petites galettes, déposées sur des moules en plâtre de la forme des assiettes ou plats désirés. Après une cuisson à 900°, elle est plongée dans un bain d'émail. Seconde cuisson à 1400°, 15 à 30 heures. la porcelaine part alors pour l'atelier de création et de décoration.            Cliquez ici.
La barbotine : Pâte délayée dans de l’eau, dont on fait des ornements que l’on applique sur des poteries; Poteries décorées par ce procédé; Poudre obtenue à partir de diverses espèces végétales.
Ce terme désigne une pâte délayée utilisée pour les raccords et les décors en céramique ou pourles piéces obtenue par coulage










  • Delf, Hollande.




  • La réputation des manufactures de faïence de Delf date du XVII ème siècle, l'âge d'or hollandais, de 1640 à 1740 environ. Ces manufactures produisaient ce qui fut appelé de façon érronée la *Hollants Porcelyn*. Cette céramique fine mais opaque était en réalité de la faïence, les céramistes hollandais ne disposant pas du kaolin nécessaire à la production de véritable porcelaine.



  • La technique de la faïence. avec son engobe blanc et son décor peint, fut introduite en Hollande par les potiers italiens passés maître dans l'art de la majolique. Les potiers de Delf virent immédiatement le parti qu'ils pouvaient tirer de cette pâte blanche pour reproduire les céramiques chinoises alors importées depuis 1602 par la *Compagnie des Indes*. Lorsque en 1647, de violents troubles politique en Chines, interrompirent le commerce de la Compagnie, les faïenciers de Delf prirent le relais. et fournirent le marché en imitant parfaitement la porcelaine.


                                   
                                     La réputation des *carreaux de Delf* a fait le tour du monde.

                                
                                     Le bleu de Delf, aussi.
    Faenza, Italie.
    Parce qu'elle associait les quatre éléments, l'eau et la terre, le feu et l'air, la céramique s'est très tôt chargée d'une dimension symbolique. Bien au delà de son rôle utilitaire, elle a fait preuve, au fil des siècles, d'une incroyable créativité technique et stylistique.


    Faenza est une ville d'origine romaine, dont la création remonte à la seconde moitié du Ier siècle. Les Romains développèrent - sous le nom de Faventia - cette cité, qui avait alors une activité essentiellement agricole et artisanale. Elle était déjà connue pour la production d'objets en céramique, en terre cuite et de textiles en lin.

    A Faenza, tous les deux ans, se déroule un concours international de céramiques artistiques contemporaines. Des Suisses comme Edouard Chapallaz, ont gagné le concours.

    Séville, azulejos, quartier de Triana. Espagne.
    Castellon, 90% de la production céramique espagnol.

    Seto. Japon. dans la préfecture d'Aichi. à 25 km. de Nagoya. Un des plus anciens sites de production de céramique du Japon.
    Un des six plus vieux four de l'histoire médiéval du Japon. L'histoire de cet artisanat, à Seto, remonte à plus de 1300 ans , la plus longue de n'importe quel région au Japon. Le site de Seto est une région idéale pour la production de poteries et de céramiques. Le sol autour de la ville est riche en terre à porcelaine, en silice ( pour la fabrication du verre), et des forêts toutes proches pour alimenter le feu.

    Seto se présente comme un *musée vivant* de la porcelaine : les ponts, les murs et clotures ainsi que de nombreux monuments de la ville sont recouverts de céramique.

    Un important festival de la porcelaine a lieu en septembre, le festival Setomono, qui attire 500 000 personnes du monde entier pendant deux jours.
    Comme pour Limoges, au Japon, la porcelaine de Seto est si réputée, que le nom générique pour désigner la céramique, en langue japonaise est *setomoto*, qui signifie litéralement * objet de Seto*. 
    Seto, located close to Nagoya is one of the Nihon Rokkoyo i.e. one of the six old kilns of medieval Japan. The history of this craft in Seto goes back 1300-years, the longest of any area in Japan.
    The location of Seto makes it ideal for the production of pottery and ceramics. The soil around the city contains good quality porcelain clay and silica (used in making glass), and there are forests nearby to provide firewood for fuel.  

     La poterie japonaise, l'une des formes d'art les plus vieilles, remonte à la période néolithique (11 000 ans av. J.-C.) quand les premières poteries de terre molle furent fabriquées à la main et cuite sur feu ouvert. Le décor était constitué de bandes d'argiles ajoutées ou de bandes en reliefs dont les motifs étaient créés par des incisions de l'ongle. Parfois les décors étaient limités à l'embouchure du vases, mais plus généralement, ces décors allaient de l'embouchure au milieu du corps. Selon l'évidence archéologique, ces poteries furent parmi les premières réalisées au monde.

    L'intérêt pour l'art humble des potiers de village progressa dans un mouvement de retour aux traditions dans les années 1920 grâce aux maîtres potiers tels que Shōji Hamada et Kanjirō Kawai (河井 寛次郎, Kawai Kanjirō?) du mouvement Mingei. Ces artistes étudièrent les techniques traditionnelles de laques afin de les conserver pour le futur. Un nombre d'établissements se mirent sous l'égide de la Division de la Protection des Biens Culturels. Les fours à Tamba, donnant sur Kōbe, continuèrent de réaliser la production quotidienne utilisée pendant la période Tokugawa, tout en y ajoutant des formes modernes. La plupart de la production des villages était faite anonymement par des potiers locaux pour l'usage de la population. Les modèles locaux, indigènes et importés tendent à rester les mêmes. À Kyushu, les fours établit par les coréens au XVIe siècle, tel que celui de Koishibara et ses dépendances à Onta, perpétue la fabrication d'article ruraux coréens du XVIe. À Okinawa, la production villageoise continua sous plusieurs maîtres tel Jirō Kaneshiro (金城 次郎, Kaneshiro/Kinjō Jirō?) qui fut honoré comme un mukei bunkazai (無形文化財? litt. « trésor culturel vivant »

    Le terme céramique vient du mot keramos, qui signifie *argile* 
    en grec.