Qui êtes-vous ?

Ma photo
Une décoratrice de vitrines, aux multiples intérêts, que vous découvrirez au fur et à mesure du déroulement du blog !

Portail des artisans de Suisse romande.


Bienvenue sur le site des artisans de Suisse Romande.

Ma page personnelle : Béatrice Rouge


Autres blogs : Le japon que j'aime


Cliquer sur le bleu pour *atterrir sur les différemts blogs.






Concepteurs web








Membres bienvenue sur mon blog

TRANSLATE

vendredi 29 octobre 2010

Les maisons à colombages de Limoges.La rue de la Boucherie, l'autre quartier historique.

Au loin, le marché couvert.

La rue de la Boucherie. Maison à colombages, au coeur du deuxième centre historique de Limoges.

Haut lieu du vieux Limoges, la rue de la boucherie à vue se développer et s'épanouir une profession dont l'unité reste un cas rare dans l'histoire de notre ville.
Ce quartier s'est construit au début du XIIIe siècle mais ce n'est qu'au XVIIIe que l'activité se concentrera entièrement dans cette ruelle devenue mondialement célèbre.

Ambiance feutrée.
La chapelle St. Aurélien au centre du quartier qui, au XIV ème siècle, était habité par des familles appartenant à la confrérie des tout puissants bouchers.  



La chapelle St-Aurélien ( pour recueillir les reliques de leur saint patron, les bouchers édifièrent cette petite chapelle en 1471 ; elle recèle un remarquable ensemble de statues et de tableaux du XVe au XVIIIe siècles) et la "maison traditionnelle" sont quelques exemples de cette gloire passée.         







Une maison à colombages ou maison à pans de bois, est une maison constituée de deux éléments principaux :
  • Une ossature de bois, la structure même de la maison, composée de sablières hautes et basses, de poteaux, de décharges et de tournisses.
  • Le hourdage, qui forme les murs et qui a un rôle de remplissage et de raidisseur. Il est fait de briques (crues le plus souvent) ou de matériaux légers comme le torchis ou le plâtre.




lundi 25 octobre 2010

Limoges, jardin de l'évêché, niveau inférieur.


Histoire du compagnonnage.
Origine légendaire.

Le terme « compagnonnage » n'apparaît dans la langue française que vers 1719, pour désigner le temps du stage professionnel qu'un compagnon devait faire chez un maître. « Du latin populaire *companionem, proprement, « celui qui partage le pain avec un autre », de cum, « avec », et panis, « pain ». Du cas sujet compain est issu copain.

Les légendes compagnonniques font référence à trois fondateurs légendaires: Salomon, Maître Jacques et le père Soubise qui les mettent en scène à l'occasion de la construction du Temple de Salomon, événement censé avoir vu naître l'ordre des compagnons, bien que les textes bibliques qui la décrivent n'en fassent pas mention.

En France, l'organisation des métiers sous l'Ancien Régime est construite autour des corporations et de trois états: apprenti, compagnon et maître. Pour les compagnons, il était extrêmement difficile, à moins d'être fils ou gendre de maître, d'accéder à la maîtrise. De plus, le « livre des métiers », rédigé en 1268 à la demande de Louis IX, interdisait à tout ouvrier de quitter son maître sans son accord. C'est par réaction à ces mesures que seraient nées les premières sociétés de compagnons indépendantes des corporations. Elles ne prirent le nom de « compagnonnages » qu'au XIXe siècle et se nommaient jusque là des « devoirs ».
                                                      







Compagnonnage - Wikipédia                






Cliquez pour plus d'historique








                                
*Chef d'oeuvre* de compagnons. Maquettes de travaux d'examen en vue d'être reçu * compagnon*.
Le musée le plus connu des compagnons exposant des *chef d'oeuvre*, est à Tour. 
Les compagnons ont l'amour et le respect du travail bien fait.

Bâtisseurs sur les chantiers des cathédrales au Moyen Age, les Compagnons  perpétuent l'oeuvre de leur pairs. 
Il y a quelques années, j'ai eu la chance de pouvoir découvrir des *signatures*, gravées dans la charpente de la cathédrale de Lausanne, grâce au responsable archéologue de l'époque, de cette cathédrale là.
Musée du compagnonnage, dans les jardins de l'évêché.
Cité des Métiers et des Arts.
Centre de rencontres et d'échanges pour une culture à la portée de tous.
L'exposition permanente : Chefs-d'oeuvre de Compagnons et de Meilleurs Ouvriers de France.

http://www.cma-limoges.com/


Un charme fou.


L'esplanade du niveau inférieur des jardins de l'évêché de la cathédrale de Limoges.



Vue sur la cathédrale depuis les jardins de l'évêché. 
Au centre d'une composition florale.