Ces perles sont vénitiennes. Certaines peuvent dater de la fin du 18ème siècle. Comment savoir puisque les * dessins* sont traditionnels et se répètent au fil des ans.
Perles utilisées dans le trafique des esclaves, le fameux *marché triangulaire*.
Ces perles étaient jetées dans l'eau, par les Africains, pour plaire aux génies des eaux, et permettre aux barques de passer. A lire, *comment j'ai retrouvé Livingston. Plein d'informations concernant le voyage en Afrique d'un journaliste Anglais, mandaté par son journal, pour aller à la recherche d'un explorateur qui ne donnait plus de nouvelles. Il raconte comment, il fallait *payer* son passage dans un village, avec des perles qu'il avait confié à des porteurs depuis Zanzibar. * Des perles pour monsieur, un petit fichu pour Madame *.Un tel village préférait les jaunes, un autre, les rouges.
On retrouve des millefiories ou *mosaïques* sur les plages, amenées là par les courants marins, après avoir été jetées dans les rivières tortueuses.
Il y a eu des milliers de perles fabriquées à Venise, et des milliers de dessins. Ces perles sont les plus *courantes*. Se référer aux fascicules publiés par Picard, Carmel USA. Remonter le blog jusqu'à l'histoire des perles.
Les japonais sont friands de perles anciennes de Venise.
Je vais prendre celle-ci avec moi, et, qui sait en les vendant, payer une partie du voyage.
Encore faut-il avoir la chance de *tomber* au bon endroit
.
En Thaïlande, nous avions rencontré un Japonais tenant une boutique ä Chan Maï, sauf erreur, où il y avait de superbes perles vénitiennes.
Quand nous lui faisions remarquer qu'il exagérait, un peu, sur les prix, ils rétorqua * les prix sont pour les Japonais, on peu s'arranger*.
Quelle belle histoire! Ces perles sont magnifiques. Merci.
RépondreSupprimerJ'en ai quues unes que j'ai pu échanger contre d'autres perles à une marchande de perles de Genève, car elle n'aimait pas particulièrement ce genre de perle. Malheureusement elles sont cassées pour la plupart, j'en ai fait un collier que je garde pour ma collection, car difficile à utiliser. J'en met de temps en temps une dans un collier, mais elles sont de plus en plus rares. il y a un marchand allemand sur ebay qui en vend, , il a de très belles perles et chaque fois que je lui en ai achetées, j'ai été très satisfaite de sa marchandise. Le w-e dernier, j'ai trouvé dans un vide grenier un collier des tribus Bora-bora d'Amazonie fait de graines, de plumes multicolores et de vertèbres de je ne sais quel animal. J'essaye de faire une petite collection de colliers ethniques, à condition de les trouver pour pas trop chère. je vais en faire qques photos pour te les montrer. C'est drôle que personnes n'ai encore eu l'idée de faire une expo de perles à Genève ou à Lausanne.
RépondreSupprimerSympa ton texte, car si on sait que la "verroterie" servait de monnaie d'échange, on ne connait pas tous ces détails et c'est tout à fait passionnant !
RépondreSupprimerVous évoquiez ce commerce dans un précédent article que j'avais, comme celui-ci, eu beaucoup de plaisir à lire. Les perles que vous avez photographiées sont superbes. Merci pour cette publication.
RépondreSupprimerJe vous félicite de partir à l'aventure. Je vous souhaite un excellent séjour au Japon et j'espère que vous nous rapporterez plein de merveilleux reportages.
Anne
Quand j'étais enfant, mon père parlait de cette *verroterie* en disant, *les explorateurs payent la marchandise avec des perles de verre. J'étais loin de penser qu'un jour, je m'y intéresserais.A l'époque, les perles ne valaient pas grand chose. Elles s'achetais sur les marchés Hippies qui les ont remise en circulation. Elles s'achetaient à la pièce, portée enfilée sur un cordon de cuir.
RépondreSupprimerLes trappeurs les on échangé contre de la fourrure, avec les indiens. Fourrures qu'ils revendaient, eux, au prix fort.
Verroterie , en ce temps là, voulait dire ; pacotille.
Il y avait en Suisse Allemande, une dame qui avait ramené d'Afrique, une grande quantité de perles de verre, Il y a quelques années, sur les marchés après la période hippie, personne ne s'y intéressaient. Elles les a donc *planquées*, en se disant qu'un jour, celles-ci prendraient de la valeur. Son intuition lui a accordé raison.
Je demandais à une copine qui avait *vécu* la période hippies, si elle avait encore quelques de ces perles dans une boîte. Etonnée de mon intérêt soudain pour quelque chose attaché à un mouvement dépassé, elle me dit les avoir donné à des enfants pour jouer. Quand on sait la valeur qu'elles ont prix aujourd'hui, aussi bien historique que objet ancien.
Quand dans une exposition de mes colliers, je proposais pour thème * la monnaie d'échange*, je réalisais que les gens ne connaissaient pas ces perles millefiories qu'ils prenaient pour de la céramique.
C'est vrais que cette perle est difficile à vendre en colliers. Mais moi je les mélange avec de l'ambre, du lapis ou tout autres pierres fines assorties à leurs couleurs. Et quand vous expliquez l'histoire, elles prennent une toute autre dimension dans la tête des gens.
va voir sur le site d'annne; elle a mis un chapelet en perles de verres vu à Limoges, mais vénitien !!
RépondreSupprimerJe me rappelle très bien de ses perles uniques sur un lacet de cuir que portaient les belles hippies que j'admirais quand j'avais 13 ans. A l'époque j'étais passionnée d'émaux sur cuivre. C'était la grande mode. je passai mes mercredi après midi et mes w-e entiers à faire des bijoux que j'allais en suite vendre au porte à porte. J'ai intégré cette passion des émaux dans la céramique, et maintenant ces bijoux en cuivre émaillé reviennent à la mode. D'ailleurs je cherche un four à émail, si quelqu'un en a un, car je compte reprendre cette activité dès que je serai à la retraite.
RépondreSupprimerA l'époque Hippie, j'avais autour de vingt ans. En Suisse Allemande, le mouvement m'a complètement passé au dessus.
RépondreSupprimerEtrange, j'ai aussi eu ma période émail. Quelques broches rondes, quelques boutons de manchettes aux couleurs osées, m'ont permis, après la vente, de m'offrir un billet d'avion pour Londres
.
Je ne sais pas ce que j'ai fais du four à émaux. Peut-être sur une étagère, tout en haut, au galetas. Quand je suis partie pour aller au pair, chez la belle mère d'une copine, ä Londres, j'ai emporté mon four, avec dans la tête l'idée que j'allais faire un tabac en les proposant aux maisons de couture. J'ai plutôt fait sauter les plombs chez ma Ladie.
Et quand serez-vous à la retraite, ma chère ?
J'y suis depuis 9 ans... Mais je travaille encore dans ce métier passionnant qui m'émerveille et m'intéresse. Les vitrines culturelles, c'est un état d'esprit. Tout ce qui passe par ma rétine peut *servir*un jour ou l'autre.
Je disais à une de mes clientes, en rigolant... * mes rides ne vous embêtent pas *. * vous n'avez pas de rides aux mains *, me répondit-elle
Jolie formule.
Si l'âge de la retraite n'est pas repoussé, j'y serais dans 10 ans... je suis de 1955 et si j'étais un peu jeune en 1968, je me rappelle de Hair, de l'île de Wight, de Woodstock et de mai 68, de l'invasion des russes en tchekoslovaqiue, des odeurs d'encens, des garçons au cheveux longs que les gens traitaient de pédés, des filles en longues jupes à miroir et en robes Afghanes,ou de celles en chemisier tranparent très sugestifs et jeans (il fallait se coucher sur le dos dans les boutiques pour les fermer...), du living théater, De Cohn Bendit, de Joan Baez et de Dylan, de ma première robe indienne et de mon premier poncho en alpaca acheté avec mes premiers salaires de vacances à la boutique Cardas à Lausanne, du vent de liberté qui soufflait encore à cette époque que j'ai adorée.
RépondreSupprimerBravo pour votre belle energie! J'espère moi aussi continuer à créer et apprendre longtemps après être "sortie du monde du travail".
Et bien bravo pour ta mémoire infaillible. Serait.ce * la mémoire du siècle * ?
RépondreSupprimerLa boutique Cardas existe toujours. La créatrice de cette boutique habite maintenant en Argentine. Carmen était ici pour l'èté. Nous avons fait des réunions avec des gens qu'elle avait connu. Elle est repartie le 30 septembre.
Nous avions fait des décors pour la boutique qui était dans la galerie du Lido, un copain décorateur et moi. D'immenses cadres en bois où nous avions accroché pleins de *zizis*, le tout giclé en or. les cadres entouraient les vitres du magasins, comme d'immenses tableaux.
Quand Carmen est partie, c'est une copine qui a acheté le pas de porte qui avait déménagé de l'autre côté de la rue, pour un espace plus grand et plus lumineux. avec un associé. Pas une petite affaire que cette boutique. C'est là que se sont vendu mes premiers colliers.La nouvelle propriétaire a assisté à l'élaboration mentale de l'idée de créations de colliers. C'était dans le bus qui nous ramenait de Pétra, en Jordannie. Sur la route de retour des Indes. Mais ça, c'est une autre histoire.
J'avais un robe afghane que j'adorais. Achetée dans la boutique qui appartenait à la *dame * avec qui j'ai fais 4 voyages en Asie. C'est elle qui m'a appris à marchander. C'est elle qui m'a mise sur les rails du voyage.
Le tissus de la robe venait de Russie. Barbara a habité en Afghanistan, et faisait travailler plusieurs villages quand aux broderies de la ceinture taille haute et des poignets. le patron de la robe était revu et corrigé pour les Européennes, par une styliste Anglaise qui venait dans le pays. Nous l'avons aussi rencontrée en Inde, plus tard.
As-tu connu une infirmière de "La Source" très sympa qui s'appelait Marinette, je crois qu'elle connaissait bien la première propriétaire de la boutique Cardas, elle a épousé un argentin et est partie vivre là-bas à la fin des années 70?
RépondreSupprimerC'est fabuleux toutes ces histoires de voyage et de collaborations. Cette boutique "Cardas", c'était le coup de foudre, mais je crois qu'elle était déjà de l'autre côté de la rue, avec cette jolie cour intérieur. Un peu plus haut en face, il y avait la "boutique brésilienne " que j'adorais aussi. Ensuite une belle boutique qui a ouvert à Lausanne est celle de mes amis Simon , L'Oseraie. Eux je les ai connu sur les marchés avant qu'ils n'ouvrent cette boutique.
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