Origine légendaire.
Le terme « compagnonnage » n'apparaît dans la langue française que vers 1719, pour désigner le temps du stage professionnel qu'un compagnon devait faire chez un maître. « Du latin populaire *companionem, proprement, « celui qui partage le pain avec un autre », de cum, « avec », et panis, « pain ». Du cas sujet compain est issu copain.
Les légendes compagnonniques font référence à trois fondateurs légendaires: Salomon, Maître Jacques et le père Soubise qui les mettent en scène à l'occasion de la construction du Temple de Salomon, événement censé avoir vu naître l'ordre des compagnons, bien que les textes bibliques qui la décrivent n'en fassent pas mention.
En France, l'organisation des métiers sous l'Ancien Régime est construite autour des corporations et de trois états: apprenti, compagnon et maître. Pour les compagnons, il était extrêmement difficile, à moins d'être fils ou gendre de maître, d'accéder à la maîtrise. De plus, le « livre des métiers », rédigé en 1268 à la demande de Louis IX, interdisait à tout ouvrier de quitter son maître sans son accord. C'est par réaction à ces mesures que seraient nées les premières sociétés de compagnons indépendantes des corporations. Elles ne prirent le nom de « compagnonnages » qu'au XIXe siècle et se nommaient jusque là des « devoirs ».
Compagnonnage - Wikipédia
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*Chef d'oeuvre* de compagnons. Maquettes de travaux d'examen en vue d'être reçu * compagnon*.
Le musée le plus connu des compagnons exposant des *chef d'oeuvre*, est à Tour.
Les compagnons ont l'amour et le respect du travail bien fait.
Bâtisseurs sur les chantiers des cathédrales au Moyen Age, les Compagnons perpétuent l'oeuvre de leur pairs.
Il y a quelques années, j'ai eu la chance de pouvoir découvrir des *signatures*, gravées dans la charpente de la cathédrale de Lausanne, grâce au responsable archéologue de l'époque, de cette cathédrale là.
Musée du compagnonnage, dans les jardins de l'évêché.
Cité des Métiers et des Arts.
Centre de rencontres et d'échanges pour une culture à la portée de tous.
L'exposition permanente : Chefs-d'oeuvre de Compagnons et de Meilleurs Ouvriers de France.
http://www.cma-limoges.com/
Un charme fou.
L'esplanade du niveau inférieur des jardins de l'évêché de la cathédrale de Limoges.
Vue sur la cathédrale depuis les jardins de l'évêché.
Au centre d'une composition florale.
merci pour ces belles photos,bon début de semaine.
RépondreSupprimerMerci, merci, merci, Béatrice, pour ces photos superbes de Limoges. Elles me causent un immense plaisir. Au sujet du compagnonnage, je n'ai qu'un seul regret: il n'était pas ouvert aux femmes.
RépondreSupprimerEncore merci pour votre reportage limousin!
Je vous souhaite une très belle semaine.
Anne
Anne.
RépondreSupprimerAttttttttends ce n'est pas finnnnniiii !!!!!
Anne.
RépondreSupprimerQuand aux femme chez les compagnons, je crois savoir, que la *confrérie* est toujours fermée aux femmes, à l'exception de la mère !
Les contemporains aime bien partir pour une excursion *entre hommes*.
Au Japon, j'ai rencontré des groupes de femmes en goguette, je vous assure qu'elle avaient l'air de bien s'amuser. Avec elles, j'ai eu de meilleurs contacts que si il y avait eu des hommes parmi le groupe.
Pendant longtemps, grimper le Mont Fuji était interdit aux femmes. Elles n'allaient pas souiller cette montagne sacrée. J'ai découvert ça, dans un petit musée, style *les droits de l'homme*, à l'extérieur de Tokyo, à mon premier voyage au Japon. Les femmes accompagnaient leur mari jusqu'à une certaine altitude et devaient s'en retourner... et oui ! Ceci est terminé, il n'y a pas si longtemps, puisque c'est une histoire contemporaine !
je ne sais pas ce que les sociétés matriarcales interdisaient aux hommes.
Un petit coucou de Lausanne.
Merci de votre réponse, Béatrice. Bon, c'est vrai, une sortie entre femmes (on dit d'ailleurs chez moi "entre filles", preuve que le langage attribue la liberté à celles qui ne sont pas mariées) est bien agréable et souvent très amusante. Cela paraît vrai quel que soit le pays, au Japon comme en Europe.
RépondreSupprimerJ'aime toujours autant les vues du Mont Fuji de Hokusaï, mais je ne les regarderai plus tout à fait de la même façon depuis que j'ai lu votre commentaire. Heureusement que les choses ont évolué!
Bonne journée!
Anne
Anne.
RépondreSupprimerPauvre Mon Fuji ! Il ne faut pas le rendre responsable de la façon dont les hommes interprètent sa *sainteté*. Continuez d'admirer les vues du *Mont Fuji* d'Okusaï sans arrière pensée.
Bonjour,
RépondreSupprimerje permets de faire quelques rectifications:
- les signes que vous avez mis ne sont en aucun cas des "signes" compagnonniques ou maçonniques, mais sont soit des marques de tacherons, pour paier les maçons (au sens ancien du terme)ou pour indiquer l'épaisseur du cailloux ou sa hauteur d'assise... Cela évitait de perdre du temps sur le chantier...
- l'Association Ouvrière des Compagnons de Devoir du Tour de France reçoit les Jeune fille, mais ne reçoit que jusqu'à 25 ans et que de certains métiers. A contrario, L'Union Compagnonnique des Compagnons du Tours de France des Devoirs Unis reçoit jusqu'à plus de 40 ans et dans plus du centaine de métier, mais ne reçoit que les Jeunes hommes. et la Fédération Compagnonnique des Métiers du Bâtiment ne reçoit que des Jeunes hommes et que dans quelques métiers du Batiment.
3 Sociétés Compagnonniques divers et variés.
Un maçon AZngevin sur le Jolie Tours de France
Cher Monsieur *anonyme*
RépondreSupprimerUn tout grand merci pour votre commentaire rectificatif. Comme vous voyez, le texte n'est pas sortit de mon cerveau, je l'ai relevé sur internet. Comme quoi... J'espère que mes visiteurs de Limoges lirons votre texte.
Vous pouvez continuer à scruter mon blog. Pour le moment, l'histoire des perles occupe toute mon attention. Art mineur pour certains, ces petits bouts de verre contiennent toute l'histoire du monde.