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dimanche 21 novembre 2010

L'Art du feu au musée des hospices. Limoges.


L’Aventure de la céramique européenne à Limoges.


Exposition organisée par la Ville de Limoges en collaboration avec le musée national de porcelaine Adrien Dubouché, Limoges et la Rmn.
Cette exposition répond à la volonté de la Ville de Limoges - dont le nom même est devenu synonyme de porcelaine dans de nombreux pays - d’organiser une exposition qui mette en valeur la production des neuf centres céramiques européens regroupés à son initiative dans l’ambitieux projet UNIC (Urban Network for Innovation in Ceramics) : Limoges (France), Delft (Pays-Bas), Stoke-on-Trent (Angleterre), Selb (Allemagne), Castellon (Espagne), Séville (Espagne), Aveiro (Portugal), Pécs (Hongrie), Faenza (Italie).
Comme il était interdit de photographier, j'ai chercher pour vous, sur le net, quelques documents en relation avec le sujet proposé. Mais, j'ai trouvé quelques informations qui pourraient intéresser les blogeuses.
Limoges.  France Le XVIIIe siècle : Les débuts


Depuis le XVIIIe siècle, date des premières productions, la notoriété de la porcelaine de Limoges s’est développée au point que le nom de la ville évoque instantanément l’art de la porcelaine.
Avant cette date, l’histoire de la céramique européenne peut être considérée comme la longue recherche entreprise par l’Europe pour percer le secret de fabrication de la porcelaine, découverte en Chine à l’époque Tang. La fascination qu’elle exerça s’explique en grande partie par le mystère qui parut longtemps miraculeux d’une argile permettant d’obtenir, grâce à l’alchimie du feu, une matière blanche, translucide, brillante et sonore.Même si les européens maîtrisaient alors certains arts du feu tels que le verre ou la faïence, il leur manquait un matériau indispensable, le kaolin, qui donne à la porcelaine blancheur, dureté et translucidité.Dès son introduction en Europe, la porcelaine a connu un vif succès, elle était à l’époque appréciée par la noblesse.
Les kaolins du limousin sont réputés pour leur blancheur. Broyés dans des moulins situés sur la Vienne, ils alimentent, outre l'industrie locale, les manufactures de porcelaine d'Alcora, Amsterdam, Copenhague, Dresde, Frankenthal, Höchst, Londres, Mayence, Nyon, Zurich et Saint-Pétersbourg.
En 1827, la ville compte seize manufactures. A partir du milieu du siècle, à la suite de l'impulsion donnée par l'américain Haviland, on en compte plus de trente.


Porcelaine de  Pécs, Hongrie.
la porcelaine hongroise de Zsolnay va remplacer la vaisselle chinoise chez Ikea.

Stroke-on-Trent, Angleterre.
Bone China.
De l'anglais bone= os et China = terme utilisé au Royaume Uni pour la porcelaine, qui fut mis au point par les Chinois au 7ème siècle. 
C'est Joseph Spode né en 1733 à Stoke on Trent dans le Staffordshire qui mit au point en 1800 le *Fine bone China* en rajoutant aux composants de la porcelaine de la cendre d'os d'animaux brûlés,  à une température de près de 1000 degrés Celssius. Ce qui donna une porcelaine dure et résistante, avec une couleur d'ivoire et une translucidité inégalée. 
Depuis cette époque, tous les grands manufacturiers anglais comme Spode, Wedgwood, Royal Doulton, Minton produisent de la porcelaine dite *Bone China.

La porcelaine :
Le terme *Porcelaine*, vient du coquillage *Porcella*, évoqué par Marco Polo du fait de la même blancheur translucide. En effet, lorsque les Italiens ramenèrent la porcelaine de Chine au XVème siècle, ils crurent qu'elle était faite de ce type de coquillage broyé, et le nommèrent donc * Porcellana*. Les techniques de la fabrication de la porcelaine atteignent leur perfection en Chine au XIIème siècle. Les Britanniques pour porcelaine disent d'ailleurs China. La pâte à porcelaine se compose de trois roches de Kaolin (50 %), élément de base apportant blancheur et plasticité. Le quartz (25%), élément dégraissant permettant la tenue au four. Le feldspath (25%), élément fondant nécessaire à la vitrification. La pâte obtenue est coupée en petites galettes, déposées sur des moules en plâtre de la forme des assiettes ou plats désirés. Après une cuisson à 900°, elle est plongée dans un bain d'émail. Seconde cuisson à 1400°, 15 à 30 heures. la porcelaine part alors pour l'atelier de création et de décoration.            Cliquez ici.
La barbotine : Pâte délayée dans de l’eau, dont on fait des ornements que l’on applique sur des poteries; Poteries décorées par ce procédé; Poudre obtenue à partir de diverses espèces végétales.
Ce terme désigne une pâte délayée utilisée pour les raccords et les décors en céramique ou pourles piéces obtenue par coulage










  • Delf, Hollande.




  • La réputation des manufactures de faïence de Delf date du XVII ème siècle, l'âge d'or hollandais, de 1640 à 1740 environ. Ces manufactures produisaient ce qui fut appelé de façon érronée la *Hollants Porcelyn*. Cette céramique fine mais opaque était en réalité de la faïence, les céramistes hollandais ne disposant pas du kaolin nécessaire à la production de véritable porcelaine.



  • La technique de la faïence. avec son engobe blanc et son décor peint, fut introduite en Hollande par les potiers italiens passés maître dans l'art de la majolique. Les potiers de Delf virent immédiatement le parti qu'ils pouvaient tirer de cette pâte blanche pour reproduire les céramiques chinoises alors importées depuis 1602 par la *Compagnie des Indes*. Lorsque en 1647, de violents troubles politique en Chines, interrompirent le commerce de la Compagnie, les faïenciers de Delf prirent le relais. et fournirent le marché en imitant parfaitement la porcelaine.


                                   
                                     La réputation des *carreaux de Delf* a fait le tour du monde.

                                
                                     Le bleu de Delf, aussi.
    Faenza, Italie.
    Parce qu'elle associait les quatre éléments, l'eau et la terre, le feu et l'air, la céramique s'est très tôt chargée d'une dimension symbolique. Bien au delà de son rôle utilitaire, elle a fait preuve, au fil des siècles, d'une incroyable créativité technique et stylistique.


    Faenza est une ville d'origine romaine, dont la création remonte à la seconde moitié du Ier siècle. Les Romains développèrent - sous le nom de Faventia - cette cité, qui avait alors une activité essentiellement agricole et artisanale. Elle était déjà connue pour la production d'objets en céramique, en terre cuite et de textiles en lin.

    A Faenza, tous les deux ans, se déroule un concours international de céramiques artistiques contemporaines. Des Suisses comme Edouard Chapallaz, ont gagné le concours.

    Séville, azulejos, quartier de Triana. Espagne.
    Castellon, 90% de la production céramique espagnol.

    Seto. Japon. dans la préfecture d'Aichi. à 25 km. de Nagoya. Un des plus anciens sites de production de céramique du Japon.
    Un des six plus vieux four de l'histoire médiéval du Japon. L'histoire de cet artisanat, à Seto, remonte à plus de 1300 ans , la plus longue de n'importe quel région au Japon. Le site de Seto est une région idéale pour la production de poteries et de céramiques. Le sol autour de la ville est riche en terre à porcelaine, en silice ( pour la fabrication du verre), et des forêts toutes proches pour alimenter le feu.

    Seto se présente comme un *musée vivant* de la porcelaine : les ponts, les murs et clotures ainsi que de nombreux monuments de la ville sont recouverts de céramique.

    Un important festival de la porcelaine a lieu en septembre, le festival Setomono, qui attire 500 000 personnes du monde entier pendant deux jours.
    Comme pour Limoges, au Japon, la porcelaine de Seto est si réputée, que le nom générique pour désigner la céramique, en langue japonaise est *setomoto*, qui signifie litéralement * objet de Seto*. 
    Seto, located close to Nagoya is one of the Nihon Rokkoyo i.e. one of the six old kilns of medieval Japan. The history of this craft in Seto goes back 1300-years, the longest of any area in Japan.
    The location of Seto makes it ideal for the production of pottery and ceramics. The soil around the city contains good quality porcelain clay and silica (used in making glass), and there are forests nearby to provide firewood for fuel.  

     La poterie japonaise, l'une des formes d'art les plus vieilles, remonte à la période néolithique (11 000 ans av. J.-C.) quand les premières poteries de terre molle furent fabriquées à la main et cuite sur feu ouvert. Le décor était constitué de bandes d'argiles ajoutées ou de bandes en reliefs dont les motifs étaient créés par des incisions de l'ongle. Parfois les décors étaient limités à l'embouchure du vases, mais plus généralement, ces décors allaient de l'embouchure au milieu du corps. Selon l'évidence archéologique, ces poteries furent parmi les premières réalisées au monde.

    L'intérêt pour l'art humble des potiers de village progressa dans un mouvement de retour aux traditions dans les années 1920 grâce aux maîtres potiers tels que Shōji Hamada et Kanjirō Kawai (河井 寛次郎, Kawai Kanjirō?) du mouvement Mingei. Ces artistes étudièrent les techniques traditionnelles de laques afin de les conserver pour le futur. Un nombre d'établissements se mirent sous l'égide de la Division de la Protection des Biens Culturels. Les fours à Tamba, donnant sur Kōbe, continuèrent de réaliser la production quotidienne utilisée pendant la période Tokugawa, tout en y ajoutant des formes modernes. La plupart de la production des villages était faite anonymement par des potiers locaux pour l'usage de la population. Les modèles locaux, indigènes et importés tendent à rester les mêmes. À Kyushu, les fours établit par les coréens au XVIe siècle, tel que celui de Koishibara et ses dépendances à Onta, perpétue la fabrication d'article ruraux coréens du XVIe. À Okinawa, la production villageoise continua sous plusieurs maîtres tel Jirō Kaneshiro (金城 次郎, Kaneshiro/Kinjō Jirō?) qui fut honoré comme un mukei bunkazai (無形文化財? litt. « trésor culturel vivant »

    Le terme céramique vient du mot keramos, qui signifie *argile* 
    en grec.

    12 commentaires:

    1. J'ai lu ton article avec beaucoup de plaisir et découvert l'origine des noms pour lesquels je ne m'étais jamais posée question.
      Le vase bleu est une splendeur !

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    2. J'ai vu cette exposition à caractère pédagogique, avec des explications claires et détaillées. Beaucoup de pièces avaient été empruntées au musée Adrien Dubouché. Merci d'en faire une présentation. La porcelaine est un matériau qui exige beaucoup d'opérations et de soin lors de sa fabrication. Renoir a commencé comme peintre sur porcelaine.
      Anne

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    3. très intéressant.. ton post, mais l'écriture des commentaires est trop foncé..noyé dans le ciel du fond..

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    4. Merula.
      Cela me fait plaisir que ces articles pris sur le net, rencontre un certain écho.
      Je réalise qu'en travaillant avec le copier coller, il y a de drôles de choses qui se passent. Impossible d'obtenir des espaces normaux entre les paragraphes.On dirait que le *Copier* prend, comme un fantôme les espaces du site incriminé.
      J'ai donc, au lieux de m'énerver plus longtemps, recopié les textes moi-même.Ouf.
      Tu peux continuer à t'intéresser à la porcelaine à travers l'Europe, je continue de mon côté, à chercher des choses intéressantes dans les villes représentées dans cette expo, à Limoges.
      Même que l'expo est terminée depuis septembre, nous pouvons continuer à nous intéresser à la porcelaine, pas vrais !

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    5. Anne.
      le seul regret, *interdiction de photographier*. Pas d'illustration en rapport direct avec l'expo sur mon blog.l

      Elfi.
      Bien Mâdame ! Bien que les commentaires sont sur fonds blancs.

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    6. Bonne nouvelle ça si la porcelaine hongroise remplace la chinoise chez Ikea, c'est finalement plus exotique !! et ces feuilles de gingko sont très élégantes. L'expo avait l'air passionnante et bien faite. Quant au "interdit de photgraphier", cela se comprend parfois, mais souvent ça tourne à la parano... comme si on était tous des espiosn en puissance, à la recherche d'idées et d'inspirations à voler ! et puis, on fait de la pub avec nos blogs !

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    7. 0ichelaise.
      Je te l'accorde que nos blogs sont des pubs formidables autant pour les expos que pour la matière touristique, pristoche.

      Je prends déjà des notes sur le Périgord Noir, où aura lieu le championnat de France d'orpaillage, l'année prochaine. Crois-tu que j'aurais fini la ballade de cette année 2010 sur le blog ???

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    8. Limoges = porcelaine, mais égale aussi "limogeage" et "limousine". Que d'associations d'idées pour une petite ville.

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    9. Merci Beatrice pour ce magnifique et très intéressant billet! J'aime beaucoup la porcelaine de Delft.
      Je suis de ton avis, c'est très frustrant de ne pas pouvoir prendre des photos...
      Très belle soirée

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    10. J'ai du mal à comprendre les interdictions de photographier, car les photos sur les blogs font en général de la publicité pour les exposants et vendeurs de tout poil.

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    11. Michelaine.
      Pardon pour le *M*grignoté par la petite souris.
      Alain.
      Des dames de limoges, ne dit-on pas qu'elle se nomment des limousines ?
      Elles sont toute l'année dans le luxe ! Quand à *limogeage*, c'est moins marrant sur le moment. Pourtant, c'est le coup de pied qui m'a été nécessaire pour me lancer à mon compte. Et oui !
      Kenza. Hpy.
      Et pourtant, avant il était interdit de photographier partout, dans tous les musées. J'ai été très surprise quand j'ai vu à Versaille, les Chinois photographier au flash. Réponse du gardien *on ne peut pas interdire une façon et pas l'autre. Vendu aux Chinois. Que ne ferait-on pas pour satisfaire le tourisme de masse. C'est eux qui ont les sous. Le patrimoine on s'en fou. Peut-être que les flashs numériques ne font pas de dégâts...

      Le bonheur, on peu photographier au musée du quai Branly. Le reste, je présume viens des propriétaires qui ne veulent pas voir leurs oeuvres *trainer* à tout les coin de la planète. Il y a aussi le tentation de vol.

      J'en ai eu la confirmation au Japon, dans le musée national. Certaines pièces étaient interdites de photos. Alors nous photographions leurs ombres découpées sur le mur. Magnifique kuanin, le Bougha de la compassion ( ?).

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    12. En fait, l'interdiction de photographier vient que les photos personnelles font de l'ombre aux catalogues et autres cartes postales vendus dans les expos et les musées
      Les produits dérivés rapportent une manne financière non négligeable !
      Il est interdit maintenant de photographier au Musée d'Orsay, alors que jusqu'à l'année dernière, c'était permis...Trop de touristes, parait-il....

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