Quand les trappeurs ont eu contact avec les indiens, ils leurs ont proposé des perles de Venise en guise de monnaies d'échange, *le troc*. Les indiens, très vite séduits par ces gouttes de pluie solidifiées et colorées, avec un trou, se sont mis à broder leurs vêtements et leurs objets.
Les perles s'échangeaient contre de la fourrures ! Les perles étaient accompagnées d'alcool, de chevaux, de fusils. Marché très lucratif pour les Européens ; 6 cornalines d'Alep pour une peau de castor.
Ce que j'en ai fait.
Cornaline d'Alep ! Cornaline du pauvre ? Ou substitution les mines de cornaline s'étant épuisées ?
Au centre perle de bois de Mauritanie avec incrustation d'argent.
Négocient en fourrure.
Image du catalogue HUDSON'S BAY
Il y a bien longtemps ! Sac perlé avec un motif sioux.
J'ai au moins cassé 1000 aiguilles, tellement fines, pour ne piquer le cuir qu'à mis peau.
La robe m'a été confectionnée par un ami *mordus* d'indiens. Il m'a appris à perler. Travail de patience.
Travail contemporain.
Les Indiens n'avaient jamais cette sorte de petits objets brillants. Ils se sont laisser séduire sans peine.
Les missionnaires donnent des perles à ceux qu'ils pensent pouvoir convertir.
Musée d'ethnographie de Prague.
L'échange avec les Indiens a commencé au début du 19ème siècle.
Rencontre avec les Crows qui rentrent en possession de leurs premières perles de verre.
1840, les aiguilles métalliques permettent des travaux plus fins qui remplacent le travail aux piquants de porc-épic qui s'abîment vite.
La manière de broder les perles : un certain nombre de perles enfilées avant de piquer l'aiguille à mis peau. ( Point nonchalant ). Les perles utilisées sont des perles *rocailles * de Venise.
Ces petites perles rocailles, se vendent partout. Dans les magasins de bricolages, les grandes surfaces.
Quand vous les verrez, vous aurez une petite pensée pour les Indiens, qui les ont utilisé jusqu'à l'oeuvre d'art.
Fac-simulé d'un catalogue de l'époque.
Différentes perles de couleurs, des pointes de porc-épics teints, les perles rocailles, des clarks et des millefiories, aussi appelée *mosaïques ou Goulimines*. Goulimine est un village au sud du Maroc, Où les Hippies, commerçant malins, allaient s'approvisionner auprès de rabatteurs africains, noirs. Ce catalogue a été réédité par un revendeur Allemand, pour satisfaire tous les passionnés d'histoire indienne.
Brodés avec des pointe aplaties, de porcs-épics.
Les motifs sont des symboles de diverses tributs indiennes.
Sacs, au musée d'ethnographie de Prague.
ht
Quelle magnifique collection !
RépondreSupprimerC'est vrai que ces échanges ne nous rappellent pas les meilleurs aspects de nos aventuriers du nouveau monde.
Les Indiens se sont émerveillés et ils ont choisi les perles avec lesquelles ils ont réalisé des ouvrages magnifiques. Grande est la sagesse des peuples qui préservent la beauté dans le quotidien de leur vie et l'érigent en principe!
RépondreSupprimerAnne
c'est fou ces tressage de perles !!! très très minutieux!! quel boulot!
RépondreSupprimerQuel voyage par ici! Béatrice je venais vous remercier de votre regard de chercheur d'or:)
RépondreSupprimerMerci Béatrice de nous faire entrer dans le monde magnifique des perles, j'ai moi-même travaillé les petites rocailles pendant quelques années avec un bonheur énorme !
RépondreSupprimerA bientôt.
Les nappes entièrement perlées des Peranakan, cette civilisation chinoise de Singapour, avaient comme provenance les perles achetées dans l'ancienne Tchécoslovaquie qui en vendait d'ailleurs dans le monde entier
RépondreSupprimerHi Beatrice! What lovely beads! So many beautiful colors and patterns. thank you for visiting my blog and for your many sweet comments!
RépondreSupprimerBlessings, Becca