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mercredi 26 août 2009

Vitrine sur *LE FIL*.

Nouvelles matières !
Ceux-là aussi m'avaient promis un échantillon de leur *tissus* technique.
Tintin. Vous allez penser que je règle des comptes, que nenni, mais c'est quand même agaçant de ne pas pouvoir compter sur les promesses.
Ici, je n'ai mis que l'emballage. Chaussettes *tricotée* d'un fil d'argent ajouté.
Il y a quelques années, lors d'une visite à la Croix Rousse à Lyon, j'avais rencontré un des *patrons* d'une filature française, lui racontant *l'idée*, déjà présente dans ma tête, de cette vitrine sur le fil. Au moment de la réalisation, cette année, la secrétaire de cette maison, envoyait pour ma plus grande joie, quelques échantillons de leur production. Ici même je l'en remercie... Il n'y a pas que St. Gall !!!

La photo, ne montre pas les beaux tissus, dominé par la couleur rose pink environnementale.
Pour certains détails des panneaux, comme les photos que j'ai ramené de mes voyages ;
la culture du vers à soie en Turquie, les métiers à tisser jacquard photographiés à Lyon, quelques photos en Inde, au japon etc. Se référer à quelques chapitres précédents.,
ou j'explique cette vitrine à venir * Le fil *.

Je vous suggère d'y aller dans un mois, quand momentanément j'arrêterais de *diffuser *.
Soie de St. Gall.
Comme j'ai du *batailler* pour obtenir des petits morceaux
de tissus Ht. Couture.
A l'entrée du musée du textile à St. Hall, j'ai piqué le plus de cartes de visite possible, je n'ai pas honte de le dire. A chacune était accroché un petit bout de tissus. Obligée de me débrouiller, les maisons ne daignant pas répondre du tout, à de très rare exceptions. J'ai envoyé une quirielle de lettres avec photos de vitrines utilisant des tissus, pour prouver ma bonne foie. Tintin !!! L'on veut croire que ce sera plus facile, parce que les maisons fabricantes, créatrices, sont en Suisse... Tintin... A St. Gall, j'ai visité la boutique d'un fabricant connu des créateurs haute couture,. Des tissus somptueux. Achat d'échantillons ... touristiques.
Même sentiments, avec ma vitrine sur le chocolat. même bataille. D'une marque, je reçois une réponse négative, à ma demande de boîtes... vides. Je lui ai envoyé la photo avec ses mots .
* La vitrine s'est taillée un franc succès... sans vous *.
Le lendemain j'avais un coup de téléphone. Vous marquez *vitrine culturelle*. Culturelle, poubelle. Il croient, sans lire votre lettre, que vous demandez de l'argent.
Il y en a d'autres bien sûr, qui m'ont envoyé ce que je demandais, avec en prime, des emballages plein de délicieux chocolats. Je dois avouer, que je n'ai jamais mangé autant de chocolat que pendant la préparation de cette vitrine sur le chocolat. Un emballage original... J'achetais ! et, je mangeais. Bon prétexte !
Buste drapé de dentelle et de soie.
Soie et dentelle. Echantillons haute couture.
Si je n'ai rien obtenu des maisons parisiennes, une seule m'a répondu par mail, une maison que j'admire beaucoup. Hélas la dame responsable m'écrit qu'aucun tissus ne sort des ateliers. Et pour cause, la trouille de se faire copier est permanrnte, je crois.
Echantillons de coton *ikat*, Orissa, Inde.
Vue général.

7 commentaires:

  1. Bonsoir, Béatrice, et félicitations pour cette vitrine qui fait rêver et qui, pour ceux qui ont la chance de pouvoir en approcher tous les éléments, doit être très instructive. En fait, c'est bien plus qu'une vitrine. Merci de nous faire découvrir votre travail, c'est très intéressant et agréable. Merci aussi pour votre humour (le passage sur la vitrine concernant le chocolat m'a bien amusée). Vous avez beaucoup de mérite d'effectuer toutes ces recherches. J'espère que les entreprises que vous solliciterez désormais vous répondront toujours favorablement. C'est d'ailleurs dans leur intérêt, car c'est un peu de publicité supplémentaire pour elles.
    Anne

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  2. Il y a un musée de l'habitat cèvenol à Saint Jean du Gard où il est question du travail des fileuses dans les filatures: il a en avait une vingtaine rien que dans ce petit village, mon arrière grand mère filait pour pas grand chose si ce n'est nourrir 9 enfants, et oui en ces temps là il n'y avait ni pilules ni stérilet...
    il y avait une jolie présentation de bas en soie entre autre. je vous mets le site je suis sure que ça vous intéressera.
    pagesperso-orange.fr/museedesvalleescevenoles/sommaire.html;

    Pour le chocolat j'ai monté un gros projet sur "la musique espagnole et le chocolat" et j'avais réussi à avoir des fèves par Valrhona qui avait été charmant.
    Pour les cabosses je les avais faites venir de Rungis mais c'était très cher.
    Il y a un magnifique livre "le livre du chocolat" chez flammarion, j'avais même trouvé le fac-simil d'un livre ancien de Christian Constant: "du chocolat, discours curieux", tout un programme!

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  3. pour les idées heureuses.
    Il n'y a pas si longtemps de ça, en banlieue lausannoise, il y avait aussi, une *filature de Bas de soie et autres matières*.
    Je ne sais pas pour finir comment a été recyclé le bâtiment, mais il y a eu beaucoup de conciliabules à son propos. Au grand dam des centaines de travailleuses qui ont perdu leur emplois, et doivent bénir les chinois et autres régions ou les gens travaillent encore pour une poignée de riz.

    Pour le chocolat. J'ai acheté une cabosse à des Africaines sur un marché de fruits et légumes. Une poignée de fèves... je les ai *piquées* à Broc, le gros bourg où est fabriqué le chocolat. Il y a un petit musée, et c'est là que j'ai pris des fèves, pour la bonne cause, puisque le nom de la marque apparaît bien des fois dans la vitrine.

    Les moules anciens, comme des lapins, c'est la boulangère du quartier, à qui je racontais le projet, qui m'a proposé ceux du grand père. Avec un peu d'argent, je lui ai monté, en plus, une vitrine attractive, car je sais que ces moules valent la peau des fesses, au point de ne plus pouvoir s'asseoir. J'ai vu les prix dans une brocante très connue du côté de Neuchâtel, le Landeron.

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  4. Bravo pour cette magnifique vitrine! où est-elle visible? c'est le rêve de tout les décorateurs je pense de pouvoir laisser libre cours à leur créativité de cette manière. Ces vitines vous sont commandées? ou les faites-vous de votre propre initiative? en tout cas, je vous félicite, vous êtes très douée!
    J'ai eu moi même toutes les peines du monde à trouver des cocons de vers à soie que je voulais intégrer dans mes colliers. J'en ai trouvé par hasard au marché aux puces de Genève. Il y a une dame qui a un stand de tissus anciens qui viennent de Lyon. Peut-être l'avez-vous déjà vue.

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  5. Oui je dois avouer que j'ai beaucoup de chance !

    Le coup de pied m'a été donné par le chômage... A la dernière crise. Je travaillais pour un atelier où nous réalisions tous les décors pour Tissot et Oméga, que vous voyez dans les bijouteries horlogeries à travers le monde, 5000 décors pour l'Amérique...Tous pareil, il y avait de quoi devenir dingue ! Mais ça, c'est une autre histoire !

    le * patron* donnait le congé à tous les gros salaires, les décorateurs d'intérieur (sic), qui rénovaient les magasins. ensuite ceux qui étaient dans la boîte depuis peu, donc moi. Quand le patron m'a dit * je suis contant de votre travail, mais je dois me séparer de vous*, ma réponse * M. H. c'est la meilleure chose qu'il puisse m'arriver*. Je lui ai tout dit, les dictatrices de l'atelier, ceux qui vous donnaient des ordres sans y être habilité ! Au risque de déprime. A l'époque je n'avais pas la grande gueule que j'ai maintenant. Mais ça, c'est une autre histoire.
    Et le chômage à permis mon lancement. J'allais chercher l'argent avec le sourire et amenais du chocolat.

    Par des dimanches de froidure, j'allais dans les rues, voir, où je pourrais aller prospecter la semaine, sans piquer du travail à d'autres.
    Bien des concours de circonstance ont permis l'acquis de clients. Je ne crois pas au hasard.

    J'ai raconté mon histoire sur France culture, la nuit, il y a bien des années. Ainsi que sur la ligne de coeur, la nuit, sur Radio Suisse Romande.
    Tourner le négatif en positif.

    Béatrice.

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  6. La vitrine sur * le fil* était visible à Romont jusqu'à 7 septembre, le jour où je l'ai remplacée par le sujet * découverte de la pharmacie et de la médecine. Ce n'était pas de la tarte ! Comment illustrer le fluore, le chlore etc.. je mettrais une ou deux photos sur le blog quand je serais allée à Romont les tirer de nuit, pour éviter les reflets du vis à vis. J'en ai pris avec mon petit Nikon le jour.
    Là aussi mes voyages m'ont servis. L'école de médecine de Montpellier était très importante. Entre nous, j'ai même réussis à faire ouvrir le vieil aula par un étudiant qui était de garde l'été, pour photographier le*trône en pierre* où se sont assis un nombre incalculable de sommités de la médecine. Vous pouvez voir leurs bustes dans le hall d'entrée. Autrement il faut passer par nombre de paperasses ! Je connaissais *ce trône*, car une année précédente, j'étais déjà passée par là. Je ne sais par quelle main il avait été guidée, un étudiant parmi tout ceux qui était dans le hall m'a amené au trône juste pour me monter, sans que je lui demande rien. Peut-être avais-parlé de mon projet ! ? Mais voilà, novice en caméra numérique, j'étais au bout du chip et ignorais la possibilité d'en annuler. Si bien que pas de trône cette foi-ci. Comme je suis persévérante, j'obtiens ce que je veux. Na !
    J'ai même obtenu une vraie paire de menottes des policiers pour ma vitrine sur les tatouages.Il a fallu qu'ils se concertent... pas de casier etc. Trêve de plaisanterie...


    La vitrine sur *le fil* sera remontée , probablement à Aubonne l'année prochaine. à la pharmacie du Marché, oû il y a maintement * le feu*... mythique. J'ai aussi *fait*, une fois le feu des pompiers pour un anniversaire des pompiers de la ville avec des agrandissements de vieilles gravures noir. blanc.

    Béatrice.

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  7. Non, je ne connais pas cette dame qui vend d'ancien tissus de Lyon. Cela m'intrigue. je *descendrais volontiers les voir, avant d'aller aux soldes de luxe chez * bouton Rnaud à Lyon. J'attend de recevoirleur annonce de l'événement.
    Vous pouvez voir sur le blog, certaines photos utilisées dans cette vitrine sur le fil; les métiers à tisser jacquard, certaines photos d'Indes, le Kerala :le filage et la teinture du coco.. Défilé de Kimonos de soie au Japon. Broderie en Inde. le travail des cocons de soie en Turquie etc.

    Exemples de mes photos de voyages utilisé dans mes vitrines culturelles.Béatrice.

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